Samedi 7 et Dimanche 8 janvier
La traversée de la Péninsule de Yorke
Après ces quelques jours de repos, le voyage reprend ses droits et nous quittons (définitivement cette fois) Port Augusta par une belle et chaude journée (entendez par là 34° à 9h du matin !)
Il y a quelques jours, lors de notre passage dans les Flinders Ranges, un local nous a conseillé de faire un tour dans la péninsule de Yorke, qui quoique moins touristique, recèle selon lui quelques magnifiques et sauvages paysages.
Comme notre planning initial est bouclé (si tant est que nous ayons planifié quelque chose de vraiment rigoureux à la base), pourquoi ne pas aller y faire un tour.
La péninsule de Yorke, c’est la « botte » de l’Australie. Notre objectif, le Innes National Park, situé au niveau des orteils. Avant d’y arriver, il faut donc traverser toute la péninsule.
Contrastant avec les paysages auxquels nous sommes habitués, La péninsule de Yorke est vouée à l’agriculture. Champs de blé et d’orge se succèdent, avec juste un peu de bush de temps à autre.
La météo est folle dans cette péninsule. Lorsque nous nous arrêtons pour déjeuner à Minlaton, il fait 42°. 10 minutes après être repartis, cela tombe brutalement à 33°, pour finalement remonter à 38° lorsque nous arrivons au camping, sous un temps qui s’est bien couvert… ça perturbe d’ailleurs beaucoup Thomas qui ne comprend pas comment il peut à la fois faire si chaud et si mauvais !
Nous passons au visitor center prendre notre pass pour le parc, mais celui-ci n’étant valable qu’un jour, nous le prenons plutôt pour le lendemain.
Le Parc National d’Innes
Et c’est ainsi que dès l’aube (et avec une température agréable de 17°), nous arpentons les chemins et routes du Innes National Park, sanctuaire de la faune et la flore au sein de la péninsule de Yorke.
Tout est à l’état sauvage … enfin presque tout car des vestiges de l’histoire de cette péninsule sont encore bien présents. Ainsi dès la première randonnée de Stenhouse Bay, on découvre le passé minier de cette région à travers les carcasses de trains
Ou l’ancien embarcadère qui servait à acheminer le Gypse extrait ici.
On continue notre découverte du parc par le point de vue sur Chinamans Hat Island,
Puis on enchaîne par le Cape Spencer Lighthouse, un petit chemin qui offre des vues plongeantes sur les falaises et les plages, de part et d’autre du phare.
Des phares, il y en a plusieurs dans le Parc d’Innes, et on comprend vite pourquoi ! Les vents et courant sont traîtres par ici, et ce n’est pas moins de 85 épaves qui reposent le long des côtes de la péninsule. La plupart sont dans la mer, mais on peut voir encore les restes du SS Ferret,
Ainsi que de l’Ethel, tous deux dans un état avancé de décomposition !
La plage de l’Ethel, c’est aussi l’occasion de jouer un peu avec les immenses rouleaux qui déferlent sur la plage. A cet endroit en effet, la plage remonte légèrement, et ne laisse donc passer qu’une fraction de la puissance des vagues. J’emmène tour à tour Thomas et Eléonore qui testent leur résistance au courant !
Après toutes ces émotions, nous déjeunons près du West Cape Lighthouse, un autre phare près duquel on peut avoir une vue à 360° sur la côte et la mer.
Nous terminons par une tentative de visite de la ville fantôme d’Inneston, mais on rebrousse bien vite chemin car outre les sempiternelles mouches collantes qui se jettent sur nous dès que l’on met un pied en dehors de la voiture, ici il y a en plus des espèces de grosses mouches, mais qui piquent dès que l’on s’arrête 30 secondes ! Autant dire que les nerfs lâchent rapidement, et nous ne verrons que quelques vestiges avant de retourner à l’abri de la voiture.
De retour à notre camping de Marion Bay, nous occupons le reste de l’après midi entre la petite plage qui le borde, et pour les enfants la structure de jeux et le trampoline géant qui ont un franc succès !
ça me rappelle des souvenirs le test de résistance au courant. Bravo pour les superbes photos.
Gros bisous
Pilo et toute la tite famille