Auckland et ses environs
Jeudi 9 mars : Au lever du jour, nous sommes très étonnés de voir de nombreux bouts de ciel bleu. Le vent est toujours là mais la matinée promet d’être belle, alors autant en profiter. On remballe donc tout notre barda et cap sur la plage de Piha, à l’Ouest d’Auckland. Nous sommes tout de suite séduits par cette immense plage de sable noir, sur laquelle viennent s’écraser d’énormes rouleaux. Le coin est réputé pour son surf, et avec un tel vent les planches sont nombreuses sur l’eau. De part et d’autre, la plage est encadrée par de gros rochers, et bien naturellement nous allons voir en haut si la vue est meilleure.
Nous grimpons dans un premier temps au Tasman Lookout, et après 5 minutes de montée escarpée nous avons une vue imprenable sur la première plage, ainsi que sur une deuxième plus isolée.
Nous enchaînons avec le Lion Rock, ce gros rocher qui scinde la plage de Piha en deux.
Le déjeuner est un grand moment d’aventure également ! Essayez de faire cuire des spaghettis bolognaise avec des rafales de vent qui balaient vos affaires toutes les 30 secondes. Nous y parvenons néanmoins, chacun tenant son assiette d’une main en tentant de manger de l’autre. Au final un sac repêché dans le lac, deux assiettes renversées (les deux fois celle de Thomas, mais pour sa défense il était parti chercher un autre ustensile qui s’envolait vers le lac !) et des pâtes un peu cramées !
Il en faut plus pour nous décourager, et nous reprenons la route pour quelques kilomètres, jusqu’à la plage de Karekare, un peu plus au sud. A nouveau, c’est une immense plage de sable noir, depuis le parking il faut marcher un peu, puis traverser un gué, et là on se retrouve seuls sur ces centaines de mètres de plage déserte, balayée par le vent qui fouette les jambes. La mer est démontée, et le vent scalpe les vagues projetant des traînées d’écume blanche. Nous sommes complètement sous le charme !
Après cela, il est temps de reprendre le chemin du camping, nous aurons contre toute attente été dans le soleil pendant toute la journée, et recevons les premières gouttes bien à l’abri de notre véhicule.
Le lendemain, le temps n’incite pas à de grandes visites, mais nous avons dégoté une randonnée à quelques kilomètres du camping, l’ascension du Mont William. Comme toujours bien pentue (400m de dénivelé en 2,5 km !), le chemin serpente à travers bois, et se prolonge sur les crêtes des collines, avec de beaux panoramas sur les alentours. On constate les dégâts des inondations des jours précédents à travers de grosses mares boueuses éparpillées dans le paysage.
Thomas a une pêche d’enfer, il arrive au moins 10 minutes avant nous au sommet.
Les deux jours suivant, c’est pluie pluie et encore pluie. Chat échaudé craint l’eau froide, nous avons placé notre tente sur « la butte » du camping, et avec bonheur car les averses importantes inondent à nouveau le terrain. Le revers, c’est que la tente est en pente à ses extrémités, et on a donc tendance à rouler pendant la nuit ! Mais on est au sec, et c’est ma foi bien l’essentiel
Au camping, nous faisons l’attraction des résidents qui viennent tour à tour s’enquérir de notre situation et discuter avec les fous qui persistent à dormir en tente (on est les seuls du camping). Un en particulier me fait bien rire lorsque après avoir discuté 5 minutes il conclut : « au moins vous n’avez pas d’enfants » … sa tête lorsque je lui désigne nos deux chérubins dans la camp kitchen !
Nous trompons la morosité de ces quelques jours en allant à la bibliothèque et à la piscine municipale. Et puis il y a Elodie et Romain, un jeune couple qui finit comme nous leur voyage, et avec qui nous avons sympathisé. On partage les repas et on passe des heures à discuter, c’est chouette !
Visite d’Auckland
Le 13 mars enfin, les intempéries passent et le temps devient plus clément. C’est l’occasion d’aller découvrir la capitale. On commence par prendre de la hauteur afin de l’apprécier au mieux, et faisons deux belles promenades sur les collines qui dominent Auckland :
Au sud le Mont Eden :
Au Nord le Mont Victoria :
Puis nous longeons la côte vers l’est, et admirons les superbes demeures à Mission Bay.
Le lendemain, nous nous rendons au Zoo d’Auckland. La balade enchante les enfants, à tel point qu’ils ne veulent pas en partir, même lorsque l’heure du déjeuner retentit, c’est dire ! Il faut avouer que ce zoo est très grand, diversifié et magnifique. On voit enfin nos premiers Kiwi, ces oiseaux emblématiques de la Nouvelle Zélande, mais très difficiles à voir dans la nature car nocturnes. N’oublions pas les tortues des Galapagos, qui nous impressionnent !
On se balade aussi un peu en centre ville, mais on abandonne rapidement le brouhaha pourtant relatif ! Pour une capitale, Auckland reste assez zen et aérée.
Pour ces deux derniers jours, nous avons pris une cabin, ce qui ne sert plus à rien vis-à-vis de la météo, mais nous permet de faire les bagages sereinement et de profiter d’un peu de bon sommeil.
Puis c’est le jour du départ qui arrive. Nous quittons à regret nos nouveaux amis et ce beau pays qui nous a charmés à bien des égards. Avant de retrouver la France, il nous reste une petite escale, mais qui promet d’être riche en découvertes, puisque nous nous arrêtons deux jours à Hong Kong.