Suisse : les Alpes Valaisannes

Randonnée à Zinal

Depuis Aigle, nous prenons l’A9 en direction de Martigny où nous déjeunons frugalement. Puis on continue jusqu’à Sierre où on bifurque vers le sud. Nous avons dans l’idée de faire une randonnée à Moiry, qui a l’air assez fabuleuse. Ce sont 30 km de route particulièrement sinueuse pour s’y rendre.

Le village de Grimentz
Le village de Grimentz

 

Arrivés à 4 km de notre destination, c’est la douche froide, la route est barrée (probablement pour cause d’enneigement). On enrage un peu, mais heureusement nous n’avons pas fait toute cette route de montagne pour rien, car il y a une autre bifurcation à Grimentz un peu avant. Du coup on la prend et on se rend à Zinal où nous faisons une petite randonnée d’une heure. Outre le paysage très sympathique, Il fait bon être en altitude (Zinal est à plus de 1600m), car la température n’y est que de 24° contre 32° dans la vallée !

Zinal-randonnee-2 Zinal-randonnee-1 Zinal-randonnee-3

De retour dans la vallée justement, nous reprenons l’A9 et nous mettons en quête d’un camping pour la nuit. C’est près de Viège que nous en dénichons un qui paraît prometteur … et même un peu trop prometteur ! le camping Mühleye (pour ne pas le citer) est immense, avec une double piscine et des installations nickel. Connaissant les Suisses, on se dit très naturellement qu’on va se faire assassiner sur le prix de l’emplacement. Que nenni ! à peine 20 Chf pour nous quatre avec l’accès gratuit à la piscine, top ! Evidemment on en profite amplement et cela clôture en beauté cette belle journée.

 

 

Zermatt et le Cervin

Dimanche 28 mai 2017

Cette journée devait être dédiée à l’origine à faire une longue randonnée près du glacier d’Aletsch … mais cette fois encore tout ne va pas se dérouler comme prévu.

Au petit matin, nous prenons la route vers la station de Betten. de là, nous projetons de prendre le Téléphérique vers Bettmeralp mais arrivés sur place, on nous apprend que les chemins de randonnée et l’accès aux points de vue sur le glacier sont fermés pour cause de neige. Bien sûr, les enfants sont très déçus (et beaucoup plus de ne pas pouvoir prendre le téléphérique que de ne pas pouvoir faire la randonnée). Devant notre désappointement, Eléonore fait choeur et déclare gravement que si on ne peut pas faire la randonnée, « ma zournée elle est fissue ! »

Heureusement, nous avons une deuxième corde à notre arc, et rebroussons chemin avant de prendre la direction de Zermatt, village mythique et porte d’entrée de ce joyau des Alpes qu’est le Cervin (ou Matterhorn, en allemand dans le texte). Zermatt est un village « sans voitures », c’est à dire que la route s’arrête à Täsch. De là, il faut soit continuer à pied, soit prendre le train pour franchir les 6km qui séparent Täsch de Zermatt.

Bien sûr, vu que la matinée est bien avancée et qu’avec les enfants, nous ne nous taperons pas les 12km aller-retour à pieds, nous choisissons l’option train, mais ça fait mal au porte-monnaie. Il faut d’abord se garer au parking (10,5Chf Bim !), puis prendre les billets de train (42Chf re-bim !).

Le trajet en train n’a rien d’extraordinaire, mais les enfants sont très contents de changer de mode de locomotion.

Zermatt-train

 

Enfin on arrive à Zermatt. C’est un chouette village à l’ambiance très station de ski. La première chose qui frappe en sortant de la gare, c’est le silence. Nos oreilles ne sont pas habituées à ne pas entendre le bruit des voitures en ville, et on a l’impression qu’on a mis la sourdine sur toute la ville. Même les touristes (pourtant nombreux) semblent parler moins fort. C’est très reposant.

La foule est éclectique. Il y a les touristes bien habillés qui viennent visiter et prendre peut être un ou deux téléphériques, les randonneurs, cyclistes en tenue de sport, et enfin (plus rares) les alpinistes / skieurs en combinaison, piolets et cordes accrochées au sac à dos.

Zermatt

 

Nous appartenons à la catégorie des randonneurs, mais version petits joueurs aujourd’hui ! La plupart des randos exigent de prendre téléphérique ou train. Notre budget tourisme du jour étant déjà bien entamé, on se rabat sur une randonnée au départ du village :  une marche d’ 1h10 aller pour Zmutt. Après, il n’y a plus qu’à suivre les panneaux depuis la gare, tout est indiqué et répété tous les cent mètres (j’exagère à peine) !

En atteignant les dernières rues de Zermatt, le maître des lieux apparaît enfin. Il n’est pas encore dans les nuages, on apprécie pleinement !

Zermatt-Cervin-1

Puis le chemin commence vraiment, et on se retrouve en forêt. Ca monte régulièrement, mais ce n’est pas difficile. Le chemin est large et bien entretenu. Nos deux loulous ont un peu perdu l’habitude des longues marches, et ça râle pas mal au début.

Randonnee-Zmutt-Cervin-1 Randonnee-Zmutt-Cervin-2

 

A mesure que l’on monte, le paysage se découvre de plus en plus régulièrement, et d’autres sommets apparaissent. Il fait bien chaud, et le Cervin, lui, commence à être recouverts de nuages à son sommet. Heureusement, en arrivant vers Zmutt il y a une petite fontaine pour se désaltérer (et se mouiller la tête accessoirement).

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En arrivant au village, les petites maisons de berger se multiplient, ainsi que les moutons.

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Le seul petit bémol de la randonnée arrive au moment du déjeuner. A Zmutt il y a bien entendu plusieurs petits restaurants pour le marcheur trouvant son porte-monnaie trop lourd à porter, mais aucune table ou même banc pour les radins que nous sommes ! Le terrain étant partout en pente raide, il ne nous reste plus qu’à déjeuner comme des manants sur le chemin. On prend ensuite le chemin du retour, sous une chaleur torride.

 

La route 19, de Brig à Andermatt

Mais la journée n’est pas terminée pour autant. A Brig nous prenons la route 19, et on s’enfonce à nouveau dans les montagnes. Alors qu’on grimpe peu à peu, de petits villages verdoyants se succèdent tous les deux kilomètres. Du coup c’est long mais tellement beau. On voit passer parfois un petit train, il y en a vraiment partout. 

Ensuite on prend de l’altitude, le paysage change, plus escarpé. On monte jusqu’au col de la Furka (2400m), les bords de route sont bien enneigés. On s’arrête à l’hôtel belvédère qui offre un panorama hallucinant sur ce que l’on vient de traverser. C’est aussi une belle vue sur un lac glaciaire, et point de départ pour des balades sur le glacier et une grotte de glace.

col-furka-3 col-furka-2 col-furka-1

De l’autre côté, on redescend rapidement dans les vertes prairies, jusqu’à atteindre Andermatt où nous faisons halte pour camper en face du téléphérique.

La descente vers Andermatt
La descente vers Andermatt

Nous n’avons pas autant de chance que la veille sur le camping, ce dernier n’est guère qu’un bout d’herbe, avec accès (de l’autre côté de la route), aux installations sanitaires de la station de téléphérique … le tout pour 46 Chf, c’est un peu abusé. Mais bon, il est déjà tard, et les Suisses sont nombreux sur la route en cette fin de week-end prolongé, alors on n’a pas le coeur à poursuivre la route.

Andermatt-camping

4 thoughts on “Suisse : les Alpes Valaisannes”

  1. Merci beaucoup pour cette réponse rapide !

    Et pour vous les parents, cela n’a pas été trop dur d’obtenir une année de mise en disposition ?
    Combien de temps à l’avance en avez-vous fait la demande ?

    Laureen

    1. Oui et non. Nathalie travaillant à l’Education Nationale, cela a été facile et elle a fait sa demande environ 6 mois avant le grand départ.
      Pour ma part, simple aussi mais pas de mise en disposition puisque j’ai démissionné.
      Christophe

  2. Bonjour,
    Nous prévoyons également de faire un tour du monde avec nos enfants.
    Quel âge ont vos enfants svp ?
    Et comment avez-vous fait pour l’école ? Est-ce que vous leur avez fait l’école « à la maison » pendant le voyage ?
    Merci,
    Laureen

    1. Bonjour Laureen,

      Nos enfants avaient 3 et 5 ans au moment où nous avons débuté le voyage autour du monde.
      Nous leur avons effectivement fait l’école « à la maison ». D’un point de vue administratif, cela ne pose aucun problème de les « sortir » du cadre scolaire classique (même s’il y a certaines formalités à respecter). d’un point de vue pratique, vu leur jeune âge, nous n’avons pas fait l’école de façon quotidienne, mais plus au coup par coup en fonction du temps que le voyage nous laissait. Nous avions emporté quelques livres et cahiers pour chacun, et nous avons pu apporter un peu de renouvellement à tout cela lors de notre passage en Nouvelle-Calédonie (seul pays de langue française par lequel nous sommes passés).

      N’hésitez pas s’il vous faut plus de renseignements,
      Christophe

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